
« Une crampe à la gâchette et c’est trois mois de préparation foutue en l’air…. Tueur à gages repose sur 95% d’observation et 5% d’action. »
Le monde d’Alex Delcourt, ce sont des grandes villes et des petits espaces, des commandes par correspondance, des lettres qu’on lit, des victimes avec accusé de réception. Mais c’est aussi une famille : « Un père tout-puissant, un frère-modèle, une grand-mère qui veille ».
Dans une situation de départ pour le moins absurde, Achille Grimaud incarne un tueur à gages, un petit artisan passionné par son métier, soucieux de transmettre un savoir-faire. On embarque alors dans un univers où les valeurs ne sont plus celles que l’on croit, où les histoires se télescopent et les secrets s’accumulent, jusqu’à la révélation.
Ce monde dans lequel Alex Delcourt évolue, pourrait en apparence, être le nôtre… Si ce n’est, qu’à force d’organisation, de règlementation, de cadre et de recadrage, ce monde est devenu aussi logique qu’absurde. Une de ses particularités est d’avoir contractualisé la mort (son commandement sous réserve d’argumentation adéquate, sa marchandisation, ses modalités, ses conditions, et son exécution), créant de la sorte une caste de bourreaux modernes à laquelle Alex Delcourt appartient.